Qui sont les first responders ?

Généralement, les firtst responders sont des non professionnels de la santé.

Les first responders interviennent selon le principe du « prompt secours de proximité », et ce, bénévolement.

Ils sont alertés par la centrale sanitaire 144 en parallèle à l’ambulance.

L'engagement du first responder ne remplace en aucun cas l’engagement des secours professionnels. Il se veut complémentaire.

En suisse :

Une personne décède d’un arrêt cardiaque toutes les 90 minutes.

Plus de 70% des arrêts cardiaques se produisent à domicile.

Le taux de survie préhospitalier se situe entre 3 et 5% des victimes d’un arrêt cardiaque.

Schéma

first responders

First responders canton de Fribourg

Concept établi par la Direction de la santé et des affaires sociales DSAS

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En bref

Le terme "first responder" désigne toute personne bénévole formée aux gestes de réanimation et de défibrillation qui accepte d’intervenir sur un événement cardiaque. Le first responder a ainsi pour mission principale de renforcer les maillons de la chaîne de survie. Il est alerté par la Centrale d’appels sanitaires urgents, via l’application pour smartphone, ceci parallèlement aux services préhospitaliers (ambulances, SMUR, REGA, etc.). L’application lui permet de concrétiser son engagement par une confirmation. Le first responder est alerté par la Centrale d’appels sanitaires urgents uniquement sur le mot-clé « arrêt cardiaque ». On ne peut exiger de lui des mesures plus avancées que les gestes de réanimation acquis dans un cours de réanimation cardio-pulmonaire et défibrillation précoce (BLS-AED). Il ne remplace en aucun cas l’engagement des services préhospitaliers et son engagement cesse dès l’arrivée des secours professionnels. Par ailleurs, le first responder n'a aucune légitimité médicale. Il n’exécute aucun acte médical délégué et ne peut ni prescrire, ni administrer un médicament. Le first responder est alerté par le biais de son smartphone, pour autant qu'il ait sélectionné la région concernée lors de son inscription. Il peut alors accepter ou refuser l’intervention. S’il l’accepte et qu’il se trouve plus près du patient que l'ambulance, il reçoit les informations complémentaires utiles et précises (adresse, identité de la victime, accès à un défibrillateur, etc.). Il peut alors se rendre sur place et commencer le massage cardiaque.